domingo, 16 de diciembre de 2012

Qui est responsable? Jeu de rôle, argumentation et conflit


Une jeune femme mariée, délaissée par un mari trop pris par son métier, se laisse séduire et va passer la nuit chez son séducteur, dans une maison située de l'autre côté de la rivière.

Pour rentrer chez elle, le lendemain au petit matin avant le retour de son mari, qui va rentrer de voyage, elle doit retraverser le pont. Mais un fou menaçant lui interdit le passage. Elle court alors trouver un passeur qui lui demande le prix du passage. Elle n'a pas d'argent.
Elle explique et supplie. Il refuse de travailler sans être payé d'avance. Elle va alors trouver son amant et lui demande de l'argent. Il refuse sans explications.

Elle décide alors, après une nouvelle tentative auprès du passeur, de passer le pont. Le fou la tue.

Lequel de ces six personnages qui sont (par ordre d'entrée dans l'histoire) la femme, le mari, l'amant, le fou, le passeur peut-il être tenu pour responsable de cette mort?

Classez les par ordre de responsabilité décroissante.

Personnage                  Responsabilité                                    Comentaire

Unité 3: Le conflit. La rage du peuple

Formes de affronter le conflit: l'activisme social et la musique.

La Rage du Peuple est un mouvement social urbain créé en 2004 dans le quartier de Noailles au centre de la ville de Marseille qui se revendique d'une action de développement local. Ce collectif s'inscrit dans l'altermondialisme à travers sa participation au Forum social mondial.
La Rage du Peuple a été fondé après la fermeture de la Maison de David, un lieu d'accueil et d'échange du centre ville de Marseille où se sont rejoints une dizaine d'artistes marseillais dont le plasticien David Gabriel, le producteur Akadak, les artistes Keny Arkana, Mc Ray, Faianatur, Sista Micky et DJ Oscar. Le lieu a fermé en 2003 à cause du projet de réhabilitation du quartier populaire de Noailles. Le collectif d'artiste propose alors la création d'un mouvement politique : La Rage du Peuple. 
Le mouvement se fait connaître au niveau national lors des émeutes des quartiers populaires de novembre 2005. Le collectif diffuse dès la première semaine d'émeutes un communiqué appelant à la création d'un Forum social des Banlieues afin de « s'organiser collectivement pour répondre à la violence actuelle, notamment sociale, policière et politique ». Le collectif participe ensuite au "Forum des Autorités locales de Périphéries" (FALP) proclamant lors de la réunion de clôture le manifeste de la Rage du Peuple. En 2007, le premier Forum Social des Quartiers Populaires a été organisé à St Denis.
Après le recul du gouvernement en avril 2006, le collectif participe à l'occupation de l'ex Office des Migrations Internationale (OMI) par les familles "sans papiers" et leurs soutiens, en face de la Fac St Charles occupé par les étudiants. Pendant plusieurs semaines, un fort mouvement social revendique l'application pour tou-te-s de l'Article 13 de la déclaration universelle des droits de l'homme : "Toute personne a le droit de circuler librement". Un documentaire diffusé au Forum social mondial des Migrations retrace ce mouvement. Dans l'esprit d'un développement local, le collectif a mis en place des assemblées populaires dans le quartier de Noailles. Ces assemblées sont des espaces ouverts, libres et horizontaux qui permettent aux habitants de s'organiser librement, selon les envies et compétences, dans le but de créer une dynamique porteuse de changement. Des assemblées similaires ont par la suite été organisées dans différentes villes de France. Les assemblées ont été prolongées par l'Appel aux sans voix lancé en 2007. Cet appel a permis l'organisation d'une vingtaine de forums dans plusieurs villes, durant la campagne présidentielle, ainsi que la mise en place d'un forum sur internet avec plusieurs milliers de participants réguliers.
 Ce mouvement a été aussi connu à travers le clip "La Rage" de Keny Arkana, co-fondatrice du collectif, diffusé sur internet en mai 2006.

 “LA RAGE DU PEUPLE”. Keny Arkana.
 

Ok, on a la rage mais c'est pas celle qui fait baver,
Demande à Fabe, la vie claque comme une semelle sur les pavés
La rage de voir nos buts entravés, de vivre en travers,
la rage gravée depuis bien loin en arrière
La rage d'avoir grandi trop vite quand des adultes volent ton enfance.
PARS !! Imagine un mur et abolis la rage !
Car impossible est cette paix tant voulue,
La rage de voir autant de CRS armés dans nos rues.
La rage de voir ce putain de monde s'autodétruire
Et que ce soit toujours des innocents au centre des tirs,
La rage car c'est l'homme qui a créé chaque mur,
Se barricader de béton, aurait-il peur de la nature ?
La rage car il a oublié qu'il en faisait parti,
désharmonie profonde, mais dans quel monde la Colombe est partie ?
La rage d'être autant balafré par les putains de normes,
Et puis la rage, ouais la rage d'avoir la rage depuis qu'on est môme.

(Refrain )
Parce qu'on a la rage, on restera debout quoi qu'il arrive,
La rage d'aller jusqu'au bout et là où veut bien nous mener la vie,
Parce qu'on a la rage, on pourra plus s'taire ni s'asseoir dorénavant on s'tiendra prêt parce qu'on a la rage, le coeur et la foi !
Parce qu'on a la rage, on restera debout quoi qu'il arrive,
La rage d'aller jusqu'au bout au delà où veut bien nous mener la vie,
Parce qu'on a la rage, rien ne pourra plus nous arrêter, insoumis, sage, marginal, humaniste ou révolté !

La rage parce qu'on choisit rien et qu'on subit tout le temps
Et vu que leurs chances sont bancales et bien tout équilibre fout le camp
La rage car l'irréparable s'entasse depuis un bout de temps
La rage car qu'est ce qu'on attend pour s'mettre debout et foutre le boucan La rage c'est tout ce qu'ils nous laissent, t'façon tout ce qui nous reste,
La rage, combien des notres finiront par retourner leur veste !
La rage de vivre et de vivre l'instant présent, De choisir son futur libre et sans leurs grilles d'oppressants !
La rage, car c'est la merde et que ce monde y adhère, Et parce que tout leurs champs OGM stérilisent la Terre !
La rage pour qu'un jour l'engrenage soit brisé
Et la rage car trop lisent « Vérité » sur leur écran télévisé.
La rage car ce monde ne nous correspond pas, Nous nourrissent de faux rêves pour placer leur rempart La rage car ce monde ne nous correspond pas, Où Babylone s'engraisse pendant qu'on crève en bas !!

(Refrain)

La rage d'y croire et de faire en sorte que ça bouge, La rage d'un Chirac, d'un Sharon, d'un Tony Blair ou d'un Bush !
La rage car ce monde voit rouge mais de grisaille entouré Parce qu'ils n'entendent jamais les cris lorsque le sang coule
La rage car c'est le pire que nous frôlons,
La rage car l'Occident n'a toujours pas hôté sa tenue de colons !
La rage car le mal tape sans cesse trop
Et que ne sont plus mis au goût du jour tant de grands savoirs ancestraux
La rage, trop de mensonges et de secrets gardés les luttes de nos Etats, riche de vérité, pouvoir changer l'humanité La rage car ils ne veulent pas que ça change,hein Préférant garder leur pouvoir et nous manipuler comme leurs engins.
La rage car on croit aux anges et qu'on a choisit de marcher avec eux
La rage parce que mes propos dérangent
Vois aux quatre coins du globe, la rage du peuple en ébullition
La rage, ouais la rage ou l'essence de la révolution !

(Refrain x2)

Anticapitalistes, alter-mondialistes, ou toi qui cherche la vérité sur ce monde, la résistance de demain
(...in cha allah...) à la veille d'une révolution. Mondiale et spirituelle, la rage du peuple, la rabbia del pueblo, parce qu'on a la rage, celle qui fera trembler tes normes. (...Parce qu'on a la rage...)
La rage a pris la populasse et la rage est énorme

miércoles, 12 de diciembre de 2012

Conflictos sociales y Nuevos movimientos sociales: el Pacifismo

En la unidad 3 hablaremos de los conflictos y la posibilidad de una respuesta no violenta a su resolución.
El PACIFISMO ha sido uno de los movimientos sociales más importantes del siglo XX, y esperemos que lo sea del XXI. Trata de la lucha y movilización contra la militarización de los conflictos, así como propuestas para su resolución no violenta. Trata asimismo de frenar la todavía persistente "amenaza nuclear" que puede conducirnos a la autodestrucción. Algunos de los medios de los que se vale el pacifismo en la búsqueda de sus fines son:
La no violencia activa, la diplomacia, la desobediencia civil, el boicot, la objeción de conciencia, las campañas de divulgación y la educación por la paz.

Uno de los líderes del movimiento pacifista mundial fue Martin Luther King, Jr., del que puedes escuchar su emocionante discurso contra la opresión racial en su país (EEUU).

 
 En una entrevista, King afirmaba: "Nuestro programa de acción directa no violenta continuará hasta que los últimos que imponen estas injusticias a los negros sean obligados a negociar, hasta que, finalmente, el negro conquiste las protecciones de la Constitución que le han sido negadas, hasta que la sociedad, por fin, contraiga gloriosa e incurablemente la ceguera ante el color de los hombres".

Cuestiones para el cuaderno: Pincha sobre el nombre de Martin Luther King y podrás obtener más información sobre su vida. ¿Podrías destacar los acontecimientos más importantes de su lucha contra el racismo y su defensa de la no violencia? ¿Qué frases o ideas destacarías de su famoso discurso?
¿Podrías explicar en qué consisten los medios que utiliza el pacifismo, mencionados más arriba?

Otro gran defensor de la no violencia fue el indio Mahatma Gandhi. A continuación puedes ver un breve discurso de Gandhi en Suiza en 1931. ¿Podrías señalar cuáles fueron los métodos que propuso, y puso en práctica, para la rebelión contra el Imperio Británico?

miércoles, 21 de noviembre de 2012

Capítulo 2 de Ética para Amador

Savater nos cuenta en este capítulo el relato del filósofo griego Aristóteles, que imaginó lo siguiente:
Un barco lleva una importante carga de un puerto a otro. A medio trayecto, le sorprende una tremenda tempestad. Parece que la única forma de salvar el barco y la tripulación es arrojar por la borda el cargamento, que además de importante es pesado. El capitán del navío se plantea el problema siguiente:
"¿Debo tirar la mercancía o arriesgarme a capear el temporal con ella en la bodega, esperando que el tiempo mejore o que la nave resista?"
El capitán no quiere ninguna de las dos soluciones, pero debe elegir, debe preferir una a la otra.

Normalmente no nos encontramos siempre con estos dilemas morales, y muchos de nuestros actos son decididos sin pensar (por la costumbre); en otras ocasiones, actuamos por la presión de los demás, por cumplir las órdenes, hacemos lo que nos dicen que es lo correcto. Órdenes y costumbres vienen de fuera, se imponen sin pedirnos permiso. En cambio, otras veces actuamos por capricho.

Pero, ¿cómo debe actuar nuestro capitán? Las órdenes que ha recibido no le ayudan a resolver el problema (haga lo que haga desobedecerá alguna orden), y la costumbre no le sirve para encontrar una solución (nunca se ha enfrentado a un problema parecido). Actuar por capricho tampoco parece una buena alternativa (sería acusado de irresponsable).
¿Cuál será la mejor solución?

L'anneau de Gygès

L’ANNEAU DE GYGÈS (Platon, La République) 359e-360b:
Il était en effet berger au service du roi de Lydie d'alors ; or, au cours d'un violent orage accompagné d'un séisme, la terre se fendit en quelque sorte et une ouverture béante apparut près de l'endroit où il faisait paître ses troupeaux. Voyant cela et s'émerveillant, il descendit et la fable raconte qu'il vit alors, parmi bien d'autres merveilles, un cheval d'airain, creux, avec des ouvertures, à travers lesquelles, en se penchant, il vit qu'il y avait à l'intérieur un cadavre, qui paraissait plus grand que celui d'un homme, et qui ne portait rien d'autre que, à la main, un anneau d'or, qu'il retira en sortant. Lorsque arriva le jour de l'assemblée habituelle des bergers, en vue d'aller faire au roi le rapport mensuel sur l'état des troupeaux, il y vint aussi, portant cet anneau. Lors donc qu'il était assis au milieu des autres, il lui arriva par hasard de tourner le chaton de la bague vers lui à l'intérieur de sa main, ce qu'ayant fait, il devint invisible à ceux qui étaient assis avec lui, et ils parlaient de lui comme s'il était parti. Et lui de s'émerveiller et, manipulant à nouveau à tâtons l'anneau, il tourna le chaton vers l'extérieur et, en le tournant, redevint visible. Réfléchissant à tout cela, il refit l'expérience avec l'anneau pour voir s'il avait bien ce pouvoir et en arriva à la conclusion qu'en tournant le chaton vers l'intérieur, il devenait invisible, vers l'extérieur, visible. Ayant perçu cela, il fit aussitôt en sorte de devenir l'un des messagers auprès du roi et, sitôt arrivé, ayant séduit sa femme, il s'appliqua avec elle à tuer le roi et prit ainsi le pouvoir."
 Cuestions:
- La moral est "l'ensemble des règles auxquelles tu te soumettrais, même si tu étais invisible, indépendamment du regard d'autrui et de toute sanction ou récompense". Mais, qu'est-ce que tu ferai ou que tu ne ferais pas si tu avais cet anneau?
(Source: blog de Isabel Blasco)

domingo, 21 de octubre de 2012

Argumenar y razonar (II)

Continuamos con los ejemplos y ejercicios prácticos con los que afinar nuestra capacidad de argumentación moral. Ahora os propongo un interesante artículo de opinión que apareció el mes pasado apareció en la prensa, y en el que varios profesores universitarios denunciaban "la ocupación del lenguaje" con el que la derecha gobernante pretendía alcanzar, junto al poder político y económico, la hegemonía cultural. Su control de la mayoría de los medios de comunicación hace más fácil a estos sectores sociales autolegitimar su posición de dominio desacreditando los argumentos divergentes e imponiendo unas estrategias discursivas que operen un cambio de mentalidades entre los ciudadanos. Algunas de estas estrategias son:

- La propagación y creación de conceptos como "moderación salarial" (en lugar de disminución), "dar confianza a los mercados" (en lugar de "obedecer al capitalismo financiero"), eliminar privilegios (en lugar de "derechos") que parecen más eficaces cuanto menor es su precisión. Se llega incluso a invertir el sentido común de algunas nociones, como llamar "Plan de Garantía de los Servicios Sociales Básicos" al programa de recortes del Gobierno de Castilla-La Mancha, o llamar "Proceso de regulación de activos ocultos" a la amnistía fiscal del ministro de Hacienda.

- Usurpar los términos de sus oponentes, con lo que intenta neutralizarlos y rentabilizar su contenido contestatario. Así palabras como "reforma" o "cambio" que antes vinculábamos a proyectos progresistas, ahora disfrazan contrarreformas. Véase "reforma del mercado laboral".

- La utilización de un método de argumentación basado en la simpleza y la comprensión inmediata. Se apela así constantemente al "sentido común", como algo irrefutable de lo que nadie puede excluirse:    "No es una cuestión de derechas o izquierdas, sino de sentido común (el suyo)".  
Se defienden incluso sin empacho premisas contradictorias, como cuando el presidente del gobierno afirmaba que haría "cualquier cosa que sea necesaria, aunque no me guste y aunque haya dicho que no la iba a hacer".  
Se utiliza el eufemismo, y no se habla de despidos sino de "no renovación de contratos", o se hacen generalizaciones abusivas como cuando se afirma que los funcionarios "deben olvidarse de tomar el cafelito, deben olvidarse de leer el periódico".


- Se construyen marcos de sentido que niegan otras interpretaciones y rechazan el diálogo: sólo hay una alternativa a la crisis y todos debemos ir unidos en la misma dirección (la que señala el gobierno y las elites que gobiernan con él). Los que no lo hacen son considerados insolidarios o antipatrióticos.

- Se utiliza una táctica de orquestación, que opera reiterando machaconamente algunas consignas (que no argumentos) que por repetición acaban convirtiéndose en lo común y lo normal...

Cuestiones:
- ¿Podrías poner algunos ejemplos de estas estrategias discursivas?
- ¿Qué diferencia existe entre consigna y argumento? Busca en el diccionario.

Argumentar y razonar (I)

Hemos comentado en clase que una de las tareas que nos proponemos es intentar ser rigurosos y honestos en nuestra argumentación moral, en luchar contra el engaño (y el autoengaño) frecuentes en muchas ocasiones en los debates morales. No debemos hacer ni permitir las trampas en este terreno.
Este es el primer ejemplo o ejercicio práctico que os propongo:

El 30 de enero del año 2003, los dirigentes europeos Tony Blair, Jose Mª Aznar y Silvio Berlusconi publicaron en la prensa internacional un artículo en apoyo a la decisión del gobierno de Bush de atacar Irak. Días más tarde, dos expertos en la investigación para la paz, Mariano Aguirre y José Manuel Pureza contestaban a las medias verdades y falacias del artículo anterior con el texto ¿Quién rompe la unidad europea?, aparecido en El País el 8 de febrero de 2003.

Te propongo leer con atención ambos artículos y comentar algunos de los falsos argumentos, olvidos y medias verdades que Aguirre y Pureza denunciaban en su artículo. Este podría ser un pequeño guión para tu análisis:
-Un ejemplo de argumento circular.
-"Olvidos" en la argumentación.
-Ambigüedad en las definiciones (o excesiva amplitud).
-Imprecisiones terminológicas o conceptuales: ¿gobiernos o sociedades?
-Ejemplos de propaganda política y manipulación informativa.
-Discursos "vacíos", cínicos o de "doble rasero".
-La verdad secreta del poder: qué se puede decir y qué no se puede decir a los ciudadanos.

El profesor Norman Birnbaum también replicó al mismo artículo en "Carta abierta a los primeros ministros desde EEUU".  En ella denunciaba la confusión entre "solidaridad con los gobiernos" y "solidaridad con los pueblos", el valor de las pruebas en la argumentación o el hecho de que "si repites mucho una mentira se puede convertir en certeza". ¿Podrías también explicar estas críticas de Birnbaum?

Unité 1. Introduction a la Éducation Éthique-Civique (2)


Debatimos el otro día en clase acerca de la utilidad o valor de la Ética, y quisiera dejaros algunas ideas que no pude tratar y argumentar con calma con vosotros. Os animo a que participéis y hagáis lo mismo en la próxima clase o en los comentarios de esta entrada. 

¿Es importante ser buenos? ¿No suenan en la actualidad mucho valores morales, como la “virtud”, o el “bien”, como mera idealización religiosa? ¿No aparecen en otras ocasiones estos valores como una cuestión de “carácter”, que no de aprendizaje? ¿No recoge el Diccionario de la Real Académica el sentido de persona “buena” como “por lo común irónicamente, de la persona simple, bonachona o chocante”? Ya había advertido el filósofo alemán F. Nietzsche acerca de la inversión de valores producida en nuestra moral judeocristiana, para la que el “bueno” se convertía en el débil, el que sufre (y con ello, junto a la bienaventuranza divina, recibe la moral del resentimiento, enfrentada a los valores más vitales).

En la época griega, el pensamiento, la filosofía, se entendía como una forma de ascesis, de moldear la propia existencia. En la democracia ateniense la reflexión ético-política ocupaba un lugar esencial. Así creemos que debería ser en cualquier sociedad democrática, basada en el diálogo y el debate entre ciudadanos. Pero, en la actualidad, la ética, como ha señalado Peter Singer (Ética práctica, 2003), se suele considerar como “un sistema ideal noble en teoría, pero sin valor en la práctica”, como algo inteligible sólo en el contexto de alguna religión, como “un sistema de molestas prohibiciones puritanas, fundamentalmente diseñadas para evitar que las personas se diviertan”, o lo que es peor como una cuestión relativa o subjetiva, lo que niega la posibilidad del razonamiento ético, la posibilidad de afirmar, desde el punto de vista de la razón, que no es cualquier juicio ético tan válido como otro.

Un reflejo de lo anterior es el papel de la ética en la educación, colocada como alternativa a la religión o arrinconada en el último curso de la enseñanza obligatoria. Por no hablar de la polémica creada en torno a la asignatura de Educación para la ciudadanía y los derechos humanos, cuyo contenido se desgaja del tradicional temario de la asignatura de Ética, con lo que se permite tanto al gobierno como a los sectores más reaccionarios, enredar estas materias en el debate sobre el derecho de las familias, o del Estado, a formar o educar en ciertos valores a los jóvenes (cuando de lo que se trata es de permitir un espacio para el debate racional y crítico de los valores y problemas morales contemporáneos).

jueves, 11 de octubre de 2012

Contra la homofobia: Ética Marica. Proclamas libertarias para una militancia LGTB

El 29 de enero de 2008 murió el joven filósofo y activista Paco Vidarte. Su último ensayo, titulado Ética Marica, es una incitación al activismo contra las formas de desprecio que sufren las minorías sexuales, una búsqueda de valores innovadores y contra-normativos en la línea de los movimientos de liberación sexual y Queer.
Aquí tenéis un interesante fragmento de su último libro:
"Si algo así como una Ética LGTBQ es pensable y deseable, ha de partir del hecho de que la lucha contra la homofobia no puede darse aisladamente haciendo abstracción del resto de injusticias sociales y de discriminaciones, sino que la lucha contra la homofobia sólo es posible y realmente eficaz dentro de una constelación de luchas conjuntas solidarias en contra de cualquier forma de opresión, marginación, persecución y discriminación. Repito. No por caridad. No porque se nos exija ser más buena gente que nadie. No porque tengamos que ser Supermaricas. Sino porque la homofobia, como forma sistémica de opresión, forma un entramado muy tupido con el resto de formas de opresión, está imbricado con ellas, articulado con ellas de tal modo que, si tiras de un extremo, el nudo se aprieta por el otro, y si aflojas un cabo, tensas otro. Si una mujer es maltratada, ello repercute en la homofobia de la sociedad. Si una marica es apedreada, ello repercute en el racismo de la sociedad. Si un obrero es explotado por su patrón, ello repercute en la misoginia de la sociedad. Si un negro es agredido por unos nazis, ello repercute en la transfobia de la sociedad. Si un niño es bautizado, ello repercute en la lesbofobia de la sociedad”.
Paco Vidarte, Ética Marica, Egales, Madrid 2007, p. 169

Nota: Pinchando sobre sus títulos (Homografías y Extravíos), podéis descargar y leer dos de sus obras más populares , escritas en colaboración con Ricardo Llamas.
Como prometí, aquí tenéis una reseña más detallada del libro "Ética marica"

Paco Vidarte, Ética Marica. Proclamas libertarias para una militancia LGTBQ, Egales, Madrid-Barcelona, 2007, 177 pp.

El proyecto inicial de este libro era escolar, un manual para las aulas de la ESO. Pero acabó convirtiéndose en otra cosa, en un intento por provocar un “chispazo” que interrumpiera la decadencia de un movimiento emancipatorio complejo pero imprescindible, el de lesbianas, gays, transexuales, bisexuales y queers (LGTBQ). Tras la criminal represión franquista y las difíciles luchas y las renuncias del miedo durante la Transición, los recientes avances legislativos se han utilizado como elemento de desmovilización política. Desmovilización y aceptación resignada o agradecida de una política que -como señalaba Paco Vidarte- desde el paternalismo o el argumento del miedo, “anda calculando lo que la sociedad está dispuesta y preparada para aguantar, soportar, albergar y recibir en lo referente a derechos y libertades”. Una política que gestiona nuestros derechos, “para que de aquí a cien años se produzca una cierta nivelación”, exigiendo además gratitud y reconocimiento cuando todavía sigue manteniendo las situaciones de opresión objetivas, cuando siguen legitimando los intocables privilegios legales de las mayorías oligárquicas, sexuales, religiosas. En nuestra sociedad, y en nuestras aulas -lo siguen mostrando las encuestas y estudios-, no existe esa “normalidad” o equiparación de derechos de las distintas formas de orientación sexual o de deseo. Como ha sucedido en el campo del feminismo y la igualdad de género, se da por superada una lucha y una movilización que no ha hecho sino empezar, y que debe enfrentarse a “caraperro” para conquistar la posibilidad de vivir el propio cuerpo, el propio deseo. Sin pedir permiso, sin hacerse “aceptable”, sin temor a hacerse muy visible y molesto a la moral homofóbica, patriarcal y familiarista todavía dominante en nuestra sociedad.
Como indicaba Vidarte, nuestro código de valores, todo lo que hacemos y pensamos, “siempre lo medimos a la luz de planteamientos y propuestas éticas heteronormativas, procedentes de ámbitos tan homófobos como la iglesia, la filosofía, la escuela, la política, el cine...”. Por ello es necesaria una Ética marica: Una Ética alternativa de minorías frente a las éticas pretendidamente universalistas que encubren, en muchas ocasiones, los intereses de la mayoría dominante. “Una Ética emancipadora que obedezca a los intereses de una minoría oprimida, contra la monolítica representación de unos intereses comunes en los que unos pocos ya no nos reconocemos”. “Una Ética hecha por nosotros y para nosotros, autónoma y no deudora de valores, situaciones y contextos que no son nuestros”. Una Ética que recupere “la solidaridad de los oprimidos, discriminados y perseguidos”. Y aquí, convendría recordar que “todos somos a la vez marginados y opresores. Y ese es el núcleo del poder y la fuerza del sistema”. Además, la solidaridad no es una cuestión de “buena conciencia”, sino que es “una actividad sistémica, desestabilizadora y de conflicto”. ”Se acabó el buen rollo”, proclamaba Vidarte, se acabó “callarse y agachar la cabeza, pasar desapercibidos y desocupar la escena social”.
Una Ética marica debe recoger la diversidad del movimiento LGTBQ, debe permitir e impulsar a actuar, a reaccionar, a convertirnos en sujetos políticos. Actuar, afirmaba provocativamente Vidarte, sin pensar, “como pollos sin cabeza”, para evitar a los que siempre piden que seamos “razonables y prudentes”; a los que identifican razón con honestidad, verdad y coherencia, “cuando el pensamiento heterosexista nos obliga a la mentira, la incongruencia, la contradicción para mantenernos a flote”. Una invitación a actuar que expresaba así Vidarte: “Bate las alas antes de saber qué narices te ha crecido en la espalda, antes de saber qué es volar y si hay una relación entre el tener alas y volar”.
José B. Seoane Cegarra

lunes, 24 de septiembre de 2012

Questions pour le débat (6): la homofobia durante el franquismo.

Fotos de la ficha policial de Silvia, una mujer transexual detenida por peligrosidad social en 1974. Asociación Ex-Presos Sociales.

Esta semana ha aparecido la noticia de la primera lesbiana de las represaliadas durante el franquismo que ha pedido una indemnización al Estado. Gais, lesbianas y transexuales sufrieron, con diferente rigor durante el franquismo, primero la ley de vagos y maleantes y, luego, la de peligrosidad social. Los artículos que se les aplicaban de esta última estuvieron en vigor hasta 1979, cuatro años después de la muerte del dictador. Incluso hubo algún caso en que se les aplicó en plena Transición. Tampoco fueron beneficiados por el indulto de 1975 ni la amnistía de 1976.
“No me acuerdo ni dónde estaba cuando me detuvieron. Vino un grupo de policías de paisano, y ya está. He pasado toda mi vida intentado olvidarlo, superar la psicosis que aquello me produjo”. Tampoco sabe por qué lo hicieron. Si alguien la denunció o si su comportamiento levantó las sospechas de las autoridades. Solo sabe que entones tenía “17 años, edad en la que aún no te has definido como adulto”, y que fue sometida “durante meses a un interrogatorio”, dice “que no comprendes”.
 En una especie de comunicado que lee con voz entrecortada, M. C. D. recuerda la dureza de un tiempo en que ser reconocido como gay, lesbiana o transexual era un peligro. Como ejemplo, recuerda a que, de su círculo, “dos personas recibieron electrochoques” como forma de tratar su desviación. Y ellos no se llevaron la peor parte. Otros tres, “un estudiante, un profesor de instituto que era uno de mis mejores amigos y un bombero, se suicidaron”. “Si cada uno conocemos a cinco personas [que sufrieron estos procesos], imagínese lo que era aquello”.
 La sentencia del juez “de Instrucción y de Peligrosidad y Rehabilitación Social” de su provincia da algunas pistas. Apenas dos folios bastan para ejemplificar la homofobia de la época y para intentar arruinar una vida. M. C. D., “hija de una honrada familia”, presenta una “una clara orientación homosexual teniendo relaciones impúdicas con otra joven a la que domina, persigue y atrae” (Una víctima de la pervertida). Pero, además, es “una persona rebelde a sus familiares a los que desobedece y amenaza” cuando “intentan corregirla y educarla”.
 Por eso le puede aplicar la ley de Peligrosidad Social de 1970, y la condena a “internamiento en un establecimiento de reeducación por un tiempo no inferior a cuatro meses ni superior a tres años”.
 El abogado defensor, por cierto, no tuvo nada que alegar.

Es la primera vez que una mujer reclama este derecho, que fue aprobado el 23 de diciembre de 2009. Desde entonces ha habido hombres gais y mujeres transexuales que han pedido ser resarcidos por los años de cárcel o internamiento en sanatorios mentales, pero no había habido mujeres lesbianas. La Comisión de Indemnizaciones a Ex-Presos Sociales, órgano colegiado adscrito al Ministerio de Economía y Hacienda, al que corresponde la resolución de las solicitudes de indemnización, tendrá que decidir ahora la resolución de la petición. 
Fuente: El País, 16 y 19 de octubre.
Ficha de Antonio Ruiz, primer gay indemnizado por ser víctima del franquismo.
Cuestiones:
-  Como menciona el texto anterior, el régimen franquista modificó la vieja ley de vagos y maleantes para incluir en ella la represión de los homosexuales. ¿Qué es lo que decía esta ley? 
- ¿Y la ley de peligrosidad social? ¿Cuándo se derogaron estas leyes?
- ¿Crees justa la reclamación de esta mujer? ¿Por qué?

sábado, 22 de septiembre de 2012

Questions pour le débat (4): el mundo del trabajo y la moral

En la actual crisis económica también se están planteando profundos dilemas morales en torno a la justicia social, la solidaridad y la necesaria lucha contra las crecientes desigualdades sociales. El siguiente corto, titulado La Pecera, lo hemos comentado en clase. Hablábamos de la competitividad y la insolidaridad que fomenta el actual mercado de trabajo.



Para continuar el debate, y conocer un poco más las causas de la actual crisis económica, podéis ver un documental muy difundido, La doctrina del shock. Una contrahistoria del neoliberalismo, que sigue las ideas de la escritora Naomi Klein.

CUESTIONES: - ¿Podrías indicar algunas de las causas de la actual crisis económica? ¿Y las posibles alternativas? - Describe cómo ves reflejada esta crisis económica en tu entorno más cercano, y qué tipos de reacciones ves en la ciudadanía respecto a los efectos de la crisis.

viernes, 4 de mayo de 2012

Guerra en España

Estamos viendo en clase el tema del Pacifismo, uno de los movimientos sociales más importantes de nuestro tiempo.
Llama la atención que en vuestro libro de texto no se mencione, cuando se habla de los conflictos bélicos contemporáneos, la Guerra Civil española (1936-1939), de la que todavía quedan muchos rescoldos en nuestra memoria. Javier, por ejemplo, nos comentaba en clase algo de su abuelo y de cómo muchos utreranos debieron huir hacia Málaga huyendo de la represión fascista organizada desde Sevilla por el general Queipo de Llano. Málaga también sería tomada más tarde por las tropas sublevadas, y muchas personas tuvieron que continuar la huida hacia Almería a través de la que luego se conocerá como "la carretera de la muerte", donde el ejército rebelde siguió hostigando a los que escapaban de la muerte y la represión, muchos de ellos niños.
En el siguiente documental, titulado La carretera de la muerte, puedes conocer algo de este trágico episodio de la guerra civil en nuestra tierra.



 En la página siguiente, Todos los nombres, puedes conocer el proyecto que, tras muchos años de olvido, pretende el reconocimiento institucional y social de las personas que sufrieron la represión en la guerra civil y la posguerra, creando una base de datos que permita el acceso a información en muchos casos desconocida (por la destrucción documental del periodo franquista o por el miedo que silenció durante la dictadura y la transición política a las víctimas y a sus hijos). También puedes visitar la página web de la Asociación para la Recuperación de la Memoria Histórica (ARMH), y conocer sus actividades y su lucha para haya por fin justicia contra los crímenes del franquismo.

En el blog del programa La Memoria de Radio Andalucía Información (Canal Sur), dirigido y presentado por Rafael Guerrero, también puedes escuchar algunas interesantes entrevistas a testigos y víctimas de la guerra civil en nuestra tierra. Si quieres escucharlo en directo, el programa se emite los viernes, de 19,30 a 20,00 horas.

 Cuestiones:
-Seguramente que algunos de vosotros, como Javier, conocer alguna historia sobre la guerra civil en nuestro pueblo o en nuestra comunidad. Compártela con nosotros.

Valoirs et Publicité

Dans le blog de Isabel Blasco, j'ai trouvé une intéressante activité sur la publicité:
Dans ce travail de réflexion sur l’annonce publicitaire on doit prendre en considération de quelle manière certains éléments qui apparaissent dans l’annonce peuvent influencer les individus par rapport à son identité elle-même, leurs rapports avec les autres, son image du bonheur...
 Je vous propose une activité à propos des stéreotypes du désirable et du masculin et du féminin dans la publicité. 
Pour commencer, visionnez cette vidéo sur la publicité (espagnol) 


ACTIVITÉS:
- Choissisez deux annonces (image ou vidéo) l’une dirigée aux femmes et l’ autre aux hommes. 
- D’abord, nous fairons une approximation à l’analyse publicitaire à partir d’une des formules les plus simples des publicitaires : l’A.I.D.A. 
A -Attirer l’attention, 
I- Susciter l’intérêt 
D- Réveiller le désir 
A- Provoquer l’acquisition 

Commentez: Quelles sont les stragégies de votre annonce pour reussir à convaincre les consommateurs? 

 L’IMAGE : Qui est le destinatair de l’annonce? (Qui va acheter le produit?) Quel est le message qui transmet l’image ? Qu’est ce qu’elle veut représenter ? Est-elle réaliste ? Quel est son message implicite ? Quelles valeurs vend elle ? Ont-elles vraiment un rapport avec le produit ? À quel sorte de consommateurs se dirige-t-elle ? Pourquoi? Le produit peut accomplir ce qu’il promet ? 

LE TEXTE : Qu’est ce qu’il dit ? Pourquoi ? Quels recours sont-ils employés ? Quel est le rapport entre l’image et le texte ? Est-il nécessaire ? Apporte-t-il des informations pertinentes ? Qu’est ce que le texte (oral, écrit) ne dit pas ? Quelle information n’apparaît pas dans l’annonce ? Quelles sont les qualités présentées comme valeurs? Ce sont les mêmes pour les hommes et pour les femmes?. Quelles qualités ou valeurs manquent de l’image publicitaire? 
Faites un commentaire personnelle. Pourquoi a-t-elle été choisie ? Dans l’anonce choisi, est-ce plus important l’information ou la persuassion ? 

Voici un exemple. Si l’homme et la femme cliquent ses doits apparaît…: Est-ce vrai? 

viernes, 23 de marzo de 2012

Actualidad: ¿Es la crisis económica actual una crisis de valores morales?

Paul Krugman, economista y premio Nobel, advertía en un artículo reciente ("Dinero y moralidad", El País, 12 de febrero de 2012) del perverso argumento de ciertos sectores conservadores por el que la actual crisis económica  no era fruto de la especulación financiera y de un sistema económico capitalista injusto y desigual, sino del supuesto hundimiento de los valores familiares de la clase trabajadora, "lo cual por alguna razón es culpa de los liberales" (que en EEUU representaría el Partido Demócrata).
En nuestro país, también hay sectores que parecen sugerir que la actual crisis económica sea una especie de castigo a la falta moral de "haber querido vivir por encima de nuestras posibilidades", lo que -traducido a un lenguaje más preciso- sería, para algunos, el fracaso de la pretensión de acceder a la "sociedad del bienestar" (nunca alcanzada en nuestro país); una pretensión especialmente "dañina" para las clases trabajadoras, que "tenderían así a acomodarse", abandonando la "cultura del esfuerzo" que "tan buenos resultados" parecen dar a los trabajadores chinos (modelo actual de trabajador "sacrificado" y sin derechos).
En el caso norteamericano, como señala Krugman, los conservadores relacionan la crisis con las transformaciones en las familias tradicionales trabajadoras. Pero no es una cuestión moral, sino económica: se ha producido una reducción drástica de las oportunidades de empleo al alcance de los hombres con un nivel de estudios bajo, mientras que el modesto incremento salarial en las rentas más bajas proviene de las mujeres (tanto porque hay más mujeres entre los asalariados como porque los sueldos de las mujeres no están tan por debajo de los de los hombres como solían estar). 

Derechos Humanos en España

El otro día, en clase, un compañero se extrañaba cuando comentábamos la existencia de violaciones de derechos humanos en España. Por ello pensé en acercaros al informe anual que una organización no gubernamental defensora de los derechos humanos por todo el mundo, Amnistía Internacional , ha elaborado respecto a nuestro país. En este informe se denuncian, entre las más importantes violaciones de los derechos humanos en España, las siguientes:

- El trato a los inmigrantes. Amnistía Internacional mantiene motivos de preocupación con relación a cómo se ha abordado la llegada de inmigrantes, en especial a la frontera sur española. En ocasiones ha habido uso desproporcionado de la fuerza y malos tratos por parte de las fuerzas de seguridad contra las personas que intentaban saltar las vallas en Ceuta y Melilla, además de falta de acceso al asilo y expulsiones ilegales. Cuando la llegada se produce por mar y se trata de grupos numerosos de personas, Amnistía Internacional ha expresado, entre otras preocupaciones con relación al salvamento marítimo, las condiciones de acogida  de estas personas, el derecho a asistencia letrada y de intérprete y a un proceso de asilo justo y satisfactorio, así como sobre la información proporcionada a los extranjeros sobre los procedimientos administrativos o judiciales iniciados contra ellos.

Violencia contra las mujeres: A pesar de las medidas adoptadas, lo cierto es que “más allá del papel”, la situación de las mujeres en España frente a la violencia de género continúa siendo preocupante. Siguen siendo muchos  los obstáculos con los que se encuentran las mujeres que piden protección; no siempre existen garantías para una adecuada investigación del delito; y sigue sin contemplarse el derecho de las víctimas a una reparación. Además, la respuesta para la atención de las víctimas de violencia de género en las diferentes Comunidades Autónomas es desigual. Por último cabe destacar la especial vulnerabilidad de las mujeres inmigrantes sin papeles que son víctimas de violencia de género.

Víctimas de la Guerra Civil y del franquismo: Durante la Guerra Civil y bajo el régimen franquista fueron numerosas las víctimas de graves abusos que el derecho internacional prohibía y condenaba como crímenes contra el derecho internacional, entre ellos, la tortura, las ejecuciones extrajudiciales; los ataques contra población civil y otros abusos comprendidos como crímenes de guerra; la persecución política, religiosa o racial, los encarcelamientos arbitrarios, los trabajos forzados y otros actos definidos como crímenes contra la humanidad. Ni el paso del tiempo, ni actos políticos de perdón u olvido cancelan la responsabilidad del Estado hacia las víctimas. Amnistía Internacional trabaja para que estas víctimas puedan acceder a sus derechos a saber la verdad, obtener justicia y ser reparadas, tal como disponen las normas internacionales de derechos humanos.

ETA: Durante años, Amnistía Internacional ha condenado los graves abusos contra los derechos humanos cometidos por ETA. La organización ha pedido en numerosas ocasiones a ETA el cese total de los atentados, las amenazas y el hostigamiento a amplios sectores de la población, especialmente en el País Vasco y Navarra. No puede haber impunidad para los graves abusos de derechos humanos cometidos por ETA, pero también deben ser investigadas las violaciones de derechos humanos cometidas por las fuerzas de seguridad, tal como han recomendado el Relator de Naciones Unidas contra la Tortura y el Comité Europeo para la Prevención de la Tortura. En cualquier caso debe respetarse el derecho a obtener verdad, justicia y reparación para todas las víctimas.

Otras violaciones, no menos graves e importantes, son: 
(...)

Cuestiones:
- ¿Conocías algunas de estas violaciones de los derechos humanos en nuestro país? ¿Cuáles? 
- ¿Qué medidas se pueden adoptar para acabar con ellas? ¿Qué proponen organizaciones como Amnistía Internacional? Elige algún caso concreto.
- Pincha sobre algunas de las violaciones de derechos humanos mencionadas arriba que no conozcas  e indica su gravedad.

miércoles, 14 de marzo de 2012

Derechos Humanos y Holocausto

La Shoah — mot hébreu signifiant “catastrophe” - désigne spécifiquement l’organisation par l’Etat, par le régime nazi et ses collaborateurs, de la persécution et de l’extermination systématique, et bureaucratique, d’environ six millions de Juifs. “Holocauste”, terme d’une acceptation plus large, est aussi utilisé. D’origine grecque, Holocauste signifit “sacrifice par le feu”. Les nazis, qui arrivèrent au pouvoir en janvier 1933, avaient développé une idéologie raciale qui voyaient dans les Allemands les représentants d’une “race supérieure” et dans les Juifs, des êtres “inférieurs”, “indignes de vivre”. 
Pendant la Shoah, les nazis s’en prirent aussi à d’autres groupes parce qu’ils les considéraient comme étant “racialement inférieurs” : les Tsiganes, les handicapés et certains peuples slaves (Polonais, Russes, etc...). D’autres groupes de personnes, tels que les communistes, les socialistes, les Témoins de Jéhovah et les homosexuels, étaient persécutés pour des motifs politiques ou de comportement social. 
En 1933, la population juive d'Europe dépassait les neuf millions de personnes. La plupart des Juifs européens vivaient dans des pays que le Troisième Reich occupa ou contrôla pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1945, près de deux Juifs européens sur trois avaient été exterminés dans le cadre de la "Solution finale", la politique nazie d'extermination des Juifs d'Europe. Bien que les Juifs aient été les principales victimes du racisme nazi, on compta aussi parmi les autres victimes des centaines de milliers de Tsiganes. Au moins 200 000 handicapés physiques et mentaux furent assassinés dans le cadre du programme d'euthanasie. A mesure que la tyrannie nazie s'étendait en Europe, les nazis persécutèrent et assassinèrent des millions d'autres personnes. Plus de trois millions de prisonniers de guerre soviétiques furent assassinés ou moururent de faim, de maladie, de manque de soins ou à la suite de mauvais traitements. Les Allemands firent également de l'intelligentsia polonaise non-juive la cible de leur politique. Ils déportèrent des millions de citoyens polonais et soviétiques pour le travail forcé en Allemagne ou en Pologne occupée. Pendant les premières années du régime nazi, les homosexuels et d'autres personnes, dont le comportement était jugé socialement inacceptable, furent également persécutés. Des milliers d'opposants politiques (dont des communistes, des socialistes et des syndicalistes) et religieux (tels que les Témoins de Jéhovah) furent aussi visés. Beaucoup moururent suite à leur incarcération ou aux mauvais traitements. (Source: http://www.ushmm.org/museum/exhibit/focus/french).

Les prisionniers étaint identifiés par différents types de triangles (voir image ci-dessous)

Questions:
- Visite la page du Holocaust Memorial Museum.
- Lis et commente quelques-uns des témoignages du Holocaust nazi.
- Tu peux visiter aussi la page de Anne Frank, victime du génocide nazi, et écrire tes sensations et tes opinions.

LOS PREMIOS NOBEL Y EL RECONOCIMIENTO DEL TRABAJO DE LAS MUJERES EN NUESTRAS SOCIEDADES OCCIDENTALES

A pesar de la polémica que en ocasiones ha provocado la concesión de estos Premios Nobel (desde 1901, por la fundación del inventor de la dinamita), reflejan tristemente el poco reconocimiento al trabajo de muchas mujeres en los ámbitos científicos y humanísticos. Este año sólo aparecen tres mujeres, y en un campo, el de la Paz, en el que -teniendo en cuenta la común asociación, en nuestras sociedades, entre violencia y dominación masculina- ha tenido tradicionalmente mucha presencia el papel de la mujer.
Cuestiones:
- ¿Qué mujer recibió dos veces el Premio Nobel?
- ¿Podrías señalar algunas mujeres que hayan destacado durante este año en los campos de la economía, la medicina, la física, la química, la literatura...?
- Busca más información sobre algunas de las mujeres premiadas este año con el Premio Nobel de la Paz.

jueves, 23 de febrero de 2012

La déclaration universelle des droits de l'homme

Rédigée après la Deuxième Guerre mondiale, la Déclaration universelle des droits de l’homme ne se comprend qu’au regard de l’Histoire et du « plus jamais ça » répété par tous les peuples refusant de revivre les mêmes tragédies. Cette activité propose de faire découvrir l’impact historique de la Déclaration de 1948 jusqu’à nos jours.
Au cours de l’histoire, les conflits, qu’il s’agisse de guerres ou de soulèvements populaires, ont souvent été une réaction à des traitements inhumains et à l’injustice. La Déclaration anglaise des droits de 1689, rédigée à la suite des guerres civiles survenues dans le pays, a été le résultat de l’aspiration du peuple à la démocratie. Un siècle plus tard exactement, la révolution française donna lieu à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui proclamait l’égalité universelle.

Après la Deuxième Guerre mondiale et la création de l’Organisation des Nations Unies, la  communauté internationale jura de ne plus jamais laisser se produire des atrocités comme celles commises pendant ce conflit.  Les dirigeants du monde entier décidèrent de renforcer la Charte des Nations Unies par une feuille de route garantissant les droits de chaque personne, en tout lieu et en tout temps.

Fiche pédagogique RF1. sur la naissance de la Déclaration

Écouter: La  naissance de la Déclaration Universelle des droits de l'homme.
- Repérez les informations données sur Stéphane Hessel et le contexte de l'élaboration de la Déclaration (lieu et climat de travail, enjeux).
-Quels sont les évènements de la seconde guerre mondiale qui, selon Stépahne Hessel, ont été déterminants pour une réflexion sur les droits de l'homme?
-Simone Veil était une des personnalités engagées pour la défense des droits de l'homme. Qu'est-ce qu'elle raconte?

Écouter: Le mot "declaration" de 1789 à 1948.
- Quelle différence y a-t-il entre une "convention" et une "déclaration"?
- Pourquoi cette différence représente-t-elle un point faible de la Déclaration? Quelle est en revanche sa force?
-Relevez les dates et pays cités. A quelle déclarations ou conventions sont liées ces dates?

 Lis et commente le texte suivante:
- Choisissez les 5 mots qui vous semblent les plus importants pour parler des droits de l'homme. Justifier votre choix.
- Parmi ces mots, quels sont ceux qui ont une importance particulière aujourd'hui? Tu peux illustrer ces mots par des photos de presse, titres d'articles...

Préambule (de la Déclaration des droits de l'homme)

Considérant que la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine et de leurs droits égaux et inaliénables constitue le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde.

Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l'homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent la conscience de l'humanité et que l'avènement d'un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l'homme.

Considérant qu'il est essentiel que les droits de l'homme soient protégés par un régime de droit pour que l'homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l'oppression.

Considérant qu'il est essentiel d'encourager le développement de relations amicales entre nations.

Considérant que dans la Charte les peuples des Nations Unies ont proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme, dans la dignité et la valeur de la personne humaine, dans l'égalité des droits des hommes et des femmes, et qu'ils se sont déclarés résolus à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande.

Considérant que les Etats Membres se sont engagés à assurer, en coopération avec l'Organisation des Nations Unies, le respect universel et effectif des droits de l'homme et des libertés fondamentales.

Considérant qu'une conception commune de ces droits et libertés est de la plus haute importance pour remplir pleinement cet engagement.

L'Assemblée Générale proclame la présente Déclaration universelle des droits de l'homme comme l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations afin que tous les individus et tous les organes de la société, ayant cette Déclaration constamment à l'esprit, s'efforcent, par l'enseignement et l'éducation, de développer le respect de ces droits et libertés et d'en assurer, par des mesures progressives d'ordre national et international, la reconnaissance et l'application universelles et effectives, tant parmi les populations des Etats Membres eux-mêmes que parmi celles des territoires placés sous leur juridiction.